mardi 28 juillet 2009




Help aux ceux cours /David Feruch

Il y a des hommes froids au regard chèvre qui courent nus sur la rive .Des étreintes ensablées de château en Espagne, dévastées par les chastes pensées d’une princesse diable qui sous le regard de ses arbres assombris, voit le vent venir lui chatouiller les pieds ; elle jouit. Le ciel s’annonce. Éclairées, les victuailles du néant se transforment en nourriture terrestre .La possession des âmes se dé fragmente. Redistribution des bus à emporter les mots aux oubliettes, les têtes aux supprimés, les mets aux oubliés .....

La divagation des astres est un grand silence plein d’élan, de boiseries coloriées de fruits mûrs, de femmes fatales endolories par les muses qui leur dictent les « non - dit », avalés, ils se passent de commentaire. La terre urine de chastes pensées. Sur une douce rumeur, une vague c’est formée accompagnée de sa blanche écume. Sur une plage abandonnée, elle est venu s’échouer, finir sa course, dilatée avant de se retirer, de repartir au large se noyer dans les profondeurs, sensuelle, aveugle de lumière, fluide de sens, charmant, exquise, délicieuse…....

A la surface le ciel tombe. L’horizon noie son bouillon dans la marmite, l’air nourrit les corps endoloris. L’inspiration l’expiration je ne sais pas si c’est vraiment le souffle de la vie, je ne sais rien, je m’enfuis.....

David Feruch

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