lundi 5 octobre 2009


Jeffery Beach / india trip


The air is cooler today. We've had some light rain and the mists shroud the mountains with their light touch as they move gently on, constantly changing shape. in my silence, I hear the soft wind play the tall acacia tree as a crow caws and the bul-buls chirp in the distance. There are human sounds too, a buzz saw goes about its work far away, held, no doubt, by a man concentrating on his work. Underneath it all is this fabulous silence that is the glue holding it all together, orchestrating my perception to feel the majesty of all I sense. It is a continuous manifestation, it is life. The rain just started falling, applying its rhythm to the leaves of the tropical bushes and plants. The wind's small gusts bask my skin with a welcome coolness that reminds me of far away places and not the India I have come to know. It is a simple pleasure, to be sure, but it is in sharp contrast to the stickiness endured day after day.

samedi 19 septembre 2009

Auteurs présent sur le blog : Jeffery Beach, Chloé Alifax, Angel Alonson, Claude Pelieu, Siegfried Palmer, David Feruch
on m’a conté un histoire / David Feruch

Sur cette couronne de mousse une blanche colombe honorée de deux paires d’ailes d’ange.
Seul un cyprès, au pied duquel rien ne pousse, parce qu’il déverse de ses branches une sève qui rend la terre stérile.Son regard passe au milieu. Lointain il attend.

Les dieux sont en colère, ils veulent les réunir. Il faudra bien que quelque chose y pousse au pied de ce cyprés. Ils le taillèrent, n’hésitant pas à envoyer la foudre et le vent afin que ses branches se reposent et laissent la terre se poser sur lui.....

« Je ne suis pas une statue », disait-il. « Je suis un Cyprès, et c’est quand ma tête sera dans les nuages que je boirai l’espace et que le monde viendra à mes pieds se poser... » .
Sa nature était démesure, et la nature le croyait fou. Pourtant le printemps ne cessait de l’encourager ; à chacune de ses venues, il prenait une tête. « Tête de bois », pensaient les dieux. Les sommets avaient eu vent de ce cyprès et son arrivée courait dans les couloirs un simple bruit, une esquisse cent fois repensée. ....

Aussi un ange décida un jour de s’en mêler. Pour déjouer le plan ébauché au pied du cyprès, il créa une mosaïque de pierres rares non dépourvue d’intérêt. Les enfants qui arpentaient la forêt trouvèrent cet endroit si joli, ce cyprès entouré de cette mosaïque si belle .Ils y avait inventé une marelle et à croche-pied devaient atteindre le cyprès. Lorsqu’ils arrivaient à le joindre, ils le prenaient à bras le corps.....

Il se sentait aimé même si, à chaque fois, les sommets les plus fragiles de ses branches tombaient. « Il n’y a plus rien à espérer », disaient les dieux. « Qui a osé une pareille mosaïque ? » Un brouhaha terrible s’empara des différentes assemblées, les dieux et demi-dieux cherchaient un coupable, il fallait qu’une tête tombe. Les oiseaux furent réquisitionnés, on les vit planer dans les vallées et clairières, et même les cités furent fouillées de fond en comble. Pour les créateurs, seul un humain avait pu commettre pareil outrage.....

Le printemps ne voyait pas ça d’un bon œil et se sentait coupable. Un de ses anges avait pris cette initiative et aucun humain ne devait payer pour sa faute. Alors, après que le printemps lui eu témoigné sa reconnaissance, l’ange se présenta devant les dieux, et en conséquence ses ailes lui furent ôtées. Elles furent les premières à orner la couronne où la blanche colombe avait coutume de séjourner.....

L’histoire filait bon train. Les uns partisans d’une issue heureuse, les autres foudroyant ce mépris des règles. A tel point que les saisons en vinrent à se mélanger. Les hivers furent rigoureux, l’automne froid et sec, le printemps englouti sous les pluies. L’été par les orages vit sa terre à de multiples endroits foudroyée. ....

Si bien qu’à un mètre du cyprès, une fissure engendrée par la foudre laissa de la terre sortir une naissance, celle d’un petit arbre, sans doute un cyprès. Les dieux, bien qu’agacés, se mirent à rire. Evidemment, les enfants se chargeraient de réduire à néant cette pousse imprévue. Lorsque les enfants arrivèrent pour jouer, ils n’en firent rien. Bien au contraire, ils se mirent à la chérir et à l’aimer.....

Alors, le conseil fut réuni de nouveau. Ils décidèrent que le cyprès serait transformé en statue de pierre jusqu'à ce que la nature détruise cette mosaïque et reprenne place au pied du cyprès. Une bonne fois pour toute.....

La foudre concoctée par les dieux et les quatre saisons devait tomber en ce jour de grande tempête, où la terre serait si dévastée que nul ne devrait tenir compte de cette transformation.....

Ce jour là, la terre trembla sur tous les continents, mais au pied de notre cyprès une aura que les enfants qualifièrent de divine protégea le cyprès et sa nouvelle pousse. La foudroyante tempête qui dévastait le monde cessa. Les dieux hurlèrent de rage .


Quelle force suffisamment puissante avait put mettre en échec leur divine volonté ?....

Contrairement à la fois précédente, ils n’eurent à chercher longtemps le coupable. Il se présenta spontanément à eux et s’autodétruisit en un millier de particules, avant de disparaître. Ces ailes vinrent orner la couronne de mousse où la colombe séjournait. ....

Mais les dieux n’étaient pas au bout de leurs peines. En effet, il fallut se rendre à l’évidence, les choses avaient changé. Quand la tempête s’arrêta, les enfants avaient grandi. Ils étaient devenus des adultes. La pousse au coté du Cyprès avait grandi elle aussi, elle était devenu arbre. La blanche colombe sur sa couronne disparut à tout jamais.....

Les dieux, de ce jour, n’osèrent plus rien tenter, ne pouvant s’empêcher de penser que la colombe s’était transformé en cyprès .Quand à cet ange si puissant, certains disent que les quatre saisons se seraient alliées pour créer cet être si puissant capable de contrer le dessein des dieux. Au conseil qui suivit, les dieux se dirent que condamner les quatre saisons reviendrait à détruire une bonne fois pour toute ce foutu monde qu’ils avait créé, et que somme toute, ce vilain cyprès n’en valait pas la peine.

David Feruch

lundi 7 septembre 2009

Part I: attitude image by way of example

Davids Birthday or "the digital age starts now"



I met David the first time on a cold windy and rainy day in Paris....It must have been around February or March...there was still the smell of snow in the

air.....the streets were wet and shimmering, in a way like they normaly just use to do at night here.....in Paris!


Unexpected invited to visit him by his friend called Ruzica! She told me how excited she got, seeing his work for the first time and that I have to see it too.


The door opened into an athmosphere of a comfortable rooftop downtown french "mansarde"appartment, cosy and family-friendly...I cant exactly say why I felt
suddenly arriving into a family as well.....kind of strange for the first visit and this is just to understand, when one knows how hard it is for artists to find an

artist "avec les mêmes idées"....

In the center of it all was a beautiful forecast into the cour intérieure from the rooftop and the athmosphere of people having found together
in there intension and creativity, aside all differences....what else can art be ?


I found its cool ...when David started to tell me about his artistic heritage, the uncle who was fashion Fotographer and another of his closest family

members, having been a grandiose Mens outfitter and tailleur, dressing also the famous French Fashion Designers of its time in un complet sur mesure...


How could he know that I am an heir of that tradition as well? Proud keeper of the secrets of "the art de apiéceur"...
I felt like having found a missing link...the art and the fashion was divided so long ... because the doors were kept too open .... the few of us left in

time and space with the priciples of fashion, although all this modern technolygy should have made it easier.....

But it still seems, what has to be kept secretly, will stay a secret, equal what new features we explore to communicate!


So in this moment I recognized, that "The home of an artist is not the place were he is born,
or the family he lives with (of course it can be as well and will be), much more it is the idea, the inner perspective he carries around with himself and that only can
be explored when there is enough "confiance" to communicate
.....


The Principles of fashion
Part I: attitude image by way of example
Siegfried Palmers, Vienna 2009

dimanche 2 août 2009




EXTRAIT DES ÉCRITS D' ANGEL ALONSO

Sur la peinture et les peintres

I

Le tableau nécessite le toucher, un peu comme la femme qui se laisse admirer nue ou vêtue, qui se laisse toucher ou palper car le tableau ignore la pudeur.

Fais de la laideur ton plat de bravoure.

La peinture, cause perdue, irrémédiable désespoir, devenue un Mac Donald unificateur.

Que l'art se passe de l'art, que la peinture se passe de la couleur, un peu de solitude lui fera le plus grand bien.

Il nous faut des carnassiers du beau et des peintres condamnés à fumer à l'hôpital le calumet de l'éternité.

Par crainte des complications il décida de ne rien faire, de ne plus peindre.

Devant sont chevalet il l'a vêtu et il l'a recouverte d'un drap blanc pour pouvoir ce dire "je suis un peintre".

Que faire d'une belle femme qui pose pur toi,la vieillir?

Une bouche de femme avec la couleur de son rouge à lèvres.

Les peintres d'aujourd'hui, ruine préhistorique dans les années 2059.

Il nous faut d'autres sentiments que la peur,l'amour, la violence, la beauté.

Se méfier du pathos, encore un sentiment amplement usé.

L'omission totale en peinture et vivement conseillée.

Achever un tableau, un désastre quotidien.

Interroger le vide, le silence, l'inquiétude. L'enregistrer.

Le seul matériau est l'arbre, la pomme, la montagne, la prairie, le citron, le ciel.

Les théories sur la fin de la peinture se révèlent aujourd'hui être des théories faites par la la vieillesse des peintres.

Pour ce qui en est, la peinture ne peut qu'en finir avec les
peintres.
...

Angel Alonso
(1923 -1994)

jeudi 30 juillet 2009




Claude PÉLIEU-WASHBURN


GONNEVILLE

(Pour André & Nicole Feruch)

TOUT SAVOIR

NE RIEN SAVOIR

S’ENDORMIR

DANS L’ÉCUME

DES FLEURS

L’ANGÉLIQUE

AU RIRE PÂLE

AGONISE

SOUS LES NUAGES-LÉOPARDS


VIOLENCES VÉCUES

RÊVÉES

IMAGES-ANTENNES

ÉTOUFFÉES PAR L’ACIER BLEU

D’UNE ÉTOILE INNOCENTE





"LABYRINTHES" /
Chloé Alifax


Je suis une pauvre fille. C’est ce que je me suis dis quand maman a tiré. Je n’étais déjà plus à la maison au bout du monde, j’étais partie depuis cinq ans et je me suis dis ça : « Je suis une pauvre fille. » parce que j’ai pensé que tout cela n’aurait pas pu se produire si je n’avais pas déserté aussi vite la maison au bout du monde. Et j’ai aussi pensé que maman avait besoin de moi, qu’elle avait besoin de moi au moment où elle avait choisi de s’emparer du fusil, qu’elle avait sûrement vu mon visage dans sa tête, derrière ses yeux, qu’elle s’était murmurée « Chloé » et qu’elle avait pris le fusil dans le salon, qu’elle avait attrapé l’arme en se répétant : « Pourquoi, tu n’es pas là ? Pourquoi, tu n’es pas là ? » et le fusil chargé dans ses mains et le prénom « Chloé » qui tourne qui tourne, et la gâchette, le déclic du chien qui aboie. BANG ! Mais c’est faux. Je suis une pauvre fille et tout cela, toutes ces interrogations sont fausses. Maman n’a jamais eu besoin de moi, maman n’a pas pensé à moi à l’instant du chien qui aboie, elle n’a pensé qu’à prendre le fusil dans le salon, vite vite, à appuyer sur la gâchette, à écouter le chien, BANG !, puis à tuer, à tuer papa devant elle, à l’éliminer de sa vie comme elle l’avait décidé.

Mon frère m’a raconté au téléphone, le lendemain. Mon frère était encore dans la maison au bout du monde. Mon frère plus jeune qui m’a téléphoné pour me raconter. Il m’a dit que la cartouche du fusil s’était logée dans le mur de derrière papa, que maman était une piètre tireuse, et qu’heureusement, et que lui, mon frère, avait réussi à résonner maman, à la ceinturer lorsqu’elle avait voulu armer de nouveau le fusil, qu’il lui avait fait lâcher le fusil, que maman s’était mise à hurler, à pleurer si folle et à hurler de longues plaintes incompréhensibles, que papa était blême, identique à de la craie, au plâtre effrité du mur blessé, et qu’il avait balbutié, et qu’il avait déclaré en balbutiant : « Je m’en vais… je… c’est terminé, je m’en vais. ». Et mon frère : « OUI, FOUS L’CAMP ! VAS-Y ! VA T’EN, PAPA ! » et maman : « NON…NON, NON, NON ! » et « La dingue ! » de papa, et « cette femme est malade, complètement malade ! ». J’ai dit à mon frère : « Je vais venir. » mais il m’a répondu que ce n’était pas la peine, qu’il s’occupait de tout, que papa était parti, parti, qu’il était allé rejoindre l’autre femme, que maman était à peu près calme, non, qu’il n’y avait pas besoin de ma présence dans la maison au bout du monde. A cette époque, j’étais seule dans la ville aux multiples labyrinthes. Papa venait d’avouer à maman qu’il avait rencontré une autre femme, et maman s’était emparée du fusil dans le salon, et maman avait appuyé sur la gâchette pour que le chien aboie, que la mort fauche papa, qu’elle fasse ce que maman venait de décider. Mais maman n’a jamais su tuer, elle n’a jamais su tirer et papa avait balbutié « dingue ! », « malade ! » et il était allé retrouver l’autre femme, vite, si vite, fuyant les hurlements et les insultes dans son dos, blême comme de la craie, comme le plâtre du mur blessé. J’ai pensé alors : « Je suis une pauvre fille. » puis mon frère m’a rassuré : « Je te tiens au courant. Ne t’inquiète pas. Je te téléphone très bientôt. ».

Mon frère a quitté la maison au bout du monde, deux mois après. Cette scène s’est déroulée il y a un an. Je n’ai pas de fusil dans mon appartement. Je suis une pauvre fille. Je ne sais même plus quand mon histoire débute. Aujourd’hui ou il y a un an, lorsque maman a tiré dans le mur du salon et que papa est parti, qu’il a balbutié « dingue ! » puis qu’il est parti de la maison au bout du monde."

Chloé Alifax.

mardi 28 juillet 2009




Help aux ceux cours /David Feruch

Il y a des hommes froids au regard chèvre qui courent nus sur la rive .Des étreintes ensablées de château en Espagne, dévastées par les chastes pensées d’une princesse diable qui sous le regard de ses arbres assombris, voit le vent venir lui chatouiller les pieds ; elle jouit. Le ciel s’annonce. Éclairées, les victuailles du néant se transforment en nourriture terrestre .La possession des âmes se dé fragmente. Redistribution des bus à emporter les mots aux oubliettes, les têtes aux supprimés, les mets aux oubliés .....

La divagation des astres est un grand silence plein d’élan, de boiseries coloriées de fruits mûrs, de femmes fatales endolories par les muses qui leur dictent les « non - dit », avalés, ils se passent de commentaire. La terre urine de chastes pensées. Sur une douce rumeur, une vague c’est formée accompagnée de sa blanche écume. Sur une plage abandonnée, elle est venu s’échouer, finir sa course, dilatée avant de se retirer, de repartir au large se noyer dans les profondeurs, sensuelle, aveugle de lumière, fluide de sens, charmant, exquise, délicieuse…....

A la surface le ciel tombe. L’horizon noie son bouillon dans la marmite, l’air nourrit les corps endoloris. L’inspiration l’expiration je ne sais pas si c’est vraiment le souffle de la vie, je ne sais rien, je m’enfuis.....

David Feruch

lundi 27 juillet 2009




Attention au feu roug
e


Il avala les cachets comme on jette une lettre dans une boîte, il voulait voyager dans le temps. Son démon hurlait prêt à venir lui ronger les os. Lui qui n’avait qu’un avion en tête, cette fille qui était avec lui.....


Ils se sont croisés dans une soirée, ou, invisible, il avait vidé tous les gobelets sans doute parce qu’on lui avait parlé gobelin toute la soirée .Les fumeurs regroupés en mégots dans la cuisine lui échappaient, il visait la bouteille de vodka dans le freezer. Ses yeux verts, son regard insistant, plein de malice, de compassion, appuyé sur un sourire permanent. Capable comme celui d’une statue, de figer la pose jusqu'à ce que sourire soit la seule réponse. Je baissais la tête le premier, mes doigts jaunis par la fumée des sans-filtres tenaient une cigarette imaginaire. Je la fumais du regard, elle, tendait sa main vers moi pour m’emmener.....

.. ..

La vue du sang calma son humeur, rêves agités parsemés de « plus » identifiés comme « tel et tel qui croyais prendre. » Je ne me rappelais plus comment j’avais quitté la fête. Elle n’était plus là, le sang gisait sur ma chemise, une odeur de violence régnait dans cette ruelle éclairée de palmes de couleurs étranglées, de vert , de rouge , de bandes qui passent blanches, lignes qui vous défoncent la gueule jusqu’au sang.....

Elle ne m’avait pas quitté, je m’enfuyais toujours avant, de peur de la perdre, qu’elle me voit comme je me pense, pas grand-chose, dans un gabarit trop étriqué pour que l’odeur du sang ne m’inquiète. Je pensais aux brumes de Londres, à Jack l’éventreur. Mon champ de vision était restreint, mes yeux collés par la sueur sèche ne distinguaient que de vastes formes et la douceur de sa peau emplissait mon corps d’un frisson qui atténuait les courbatures de fatigue.....

L’élégance de son cou, la rondeur de ses omoplates, l’odeur de sa peau, ses lèvres posées sur ma joue ou sur ma main, sans intention autre qu’un contact, une succession de bonheurs silencieux, l’un pour l’autre, moi, le sale petit bonhomme, elle. Un chemin entre nos yeux ne lisait rien, le silence, une œuvre d’art rare que nous aimions cultiver comme un jardin. Ses mains enchevêtrées dans les miennes, comme collées par la glaise, ses ongles durs et ronds. J’aimais les sentir se refermer sur ma chair, me noyer dans son regard, idiot et heureux de l’être. Mes yeux ne parvenaient pas à s’ouvrir et ça sentait le sang.....

Mes mains se refermèrent, je ne priais rien et je ne voyais rien et je tombais à genoux et de mes yeux des larmes se mirent à couler et j’ai vu là devant moi apparaître comme une photo plongée dans le révélateur, ce chien crevé devant moi. Il s’était fait écraser par une voiture sortie d’un verre de soda, et moi j’avais essayé de le sauver et son maître sortie d’une flaque d’eau avait disparu noyé. Le chien était mort en homme libre dans mes bras et moi comme un con je me suis endormi sur cette bête endolorie par la mort.....

David Feruch